Le réseau social Facebook, qui a joué un rôle majeur dans les printemps arabes il y a 10 ans, souhaite désormais réinventer son image loin des controverses et scandales politiques qui rythment son quotidien depuis l’élection de Donald Trump et le Brexit en 2016. « Nous avons arrêté de recommander les groupes militants ou politiques aux États-Unis, à l’approche des élections, et nous avons maintenant l’intention d’étendre cette règle au monde entier », a déclaré Mark Zuckerberg lors de la présentation des résultats trimestriels du géant des réseaux sociaux.
Comme le rapporte Sputnik, le groupe californien a réalisé près de 86 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur l’année, et dégagé plus de 29 milliards de profits, en hausse de 58%, malgré la pandémie, un boycott des marques cet été et des tensions importantes avec la société civile, les élus et les autorités.
Plusieurs groupes bannis
« En septembre, nous avons annoncé avoir retiré plus d’un million de groupes en un an. Mais il y a aussi de nombreux groupes que nous ne voulons pas encourager les gens à rejoindre même s’ils n’enfreignent pas nos règlements », a rappelé Mark Zuckerberg.
« Bien sûr, il sera toujours possible de participer à des discussions et groupes politiques, pour ceux qui le souhaitent. L’un des principaux retours de notre communauté en ce moment est que les gens ne veulent pas que la politique et les luttes prennent le pas sur le reste quand ils utilisent nos services », a précisé le milliardaire.