Sur son compte Twitter, Didier Raoult s’en prend à l’étude qui affirme que le taux de mortalité des patients traités à l’hydroxychloroquine est plus élevé que parmi ceux qui n’en ont pas pris.
L’étude en question porte sur 368 patients du réseau des hôpitaux publics des vétérans américains qui sont soit morts soit sortis de l’hôpital avant le 11 avril. Selon ses résultats, la proportion de patients décédés a été la plus forte parmi ceux qui avaient été traités avec de l’hydroxychloroquine (28%), alors que parmi ceux qui n’en avaient pas reçu le taux de mortalité a atteint 11%.
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C’est la microbiologiste Elisabeth Bik qui a attiré l’attention sur les chiffres contenus dans l’étude:
Wow. Preprint on patient group of 368 hospitalized veterans with COVID-19. Hydroxychloroquine treatment: *higher* death rates than treatment without HC.
“Rates of death in the HC, HC+AZ, and no HC groups were 27.8%, 22.1%, 11.4%, respectively.”https://t.co/vkCzPph3vp pic.twitter.com/EkANISjvjx
— Elisabeth #StayingAtHome #StayingAlive Bik (@MicrobiomDigest) April 21, 2020
«Combat paranoïaque»
Le Pr Raoult dénonce un «combat paranoïaque» de la chercheuse néerlandaise, qui ne prête selon lui pas assez «attention aux détails».
The witchhunter @MicrobiomDigest is not attentive to details when she judges that a study is useful to her paranoiac fights!
Control group was treated with azithromycin.
Nearly dying patients with lymphopenia were treated with hydroxychloroquine.
Fraudulent study. Fake news. https://t.co/zI8MgsfHlx— Didier Raoult (@raoult_didier) April 22, 2020
«Des patients moribonds atteints de lymphopénie étaient traités à l’hydroxychloroquine. Une étude frauduleuse. Fake news», fustige-t-il.
Auparavant, Didier Raoult avait jugé possible que la pandémie de Covid-19 soit une «maladie saisonnière» et que l’épidémie en France touche à sa fin vers mi-avril.