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Financement libyen : Nicolas Sarkozy de nouveau devant les juges

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Soupçonné d’avoir bénéficié de financement libyen pour sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy était de retour, ce début de semaine, au Tribunal judiciaire de Paris pour une quatrième journée d’audition.

Le 31 janvier, les magistrats avaient mis en examen pour «association de malfaiteurs» l’un de ses anciens collaborateurs, Thierry Gaubert, soupçonné d’avoir touché des fonds provenant du régime libyen de Kadhafi qui auraient pu alimenter la campagne de Nicolas Sarkozy.

Le Parquet national financier avait en effet signé fin janvier un réquisitoire supplétif élargissant les investigations à ces faits d’«association de malfaiteurs», ouvrant la voie à des mises en examen de nouveaux suspects ainsi qu’à une aggravation des poursuites contre les protagonistes déjà impliqués.

Sarkozy dénonce «un complot »

Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy avait déjà été mis en examen en 2018  pour «corruption passive», «recel de détournement de fonds publics» et «financement illégal de campagne». Il avait également été placé sous contrôle judiciaire.

Lors de sa dernière audition, en juin 2019, Sarkozy avait dit être «totalement innocent dans cette affaire», dénoncé un «complot», puis refusé de répondre aux questions des magistrats instructeurs, le temps de l’examen de recours visant à faire annuler l’enquête.

Mais un arrêt de la cour d’appel de Paris du 24 septembre a permis de relancer l’enquête : la chambre de l’instruction, chargée d’étudier les recours contre les actes d’instruction, a rejeté l’essentiel des pourvois déposés par le camp Sarkozy, qui invoquait des nullités, contre ces investigations.

Elle a ainsi presque entièrement validé les investigations lancées il y a huit ans dans cette affaire aux multiples ramifications. Sarkozy s’est pourvu en cassation contre cette décision, tout comme Woerth, Guéant, Djouhri, a indiqué une source judiciaire.

Avec LeFigaro