À l’ouverture de son procès à Lisbonne le vendredi 04 septembre, Rui Pinto, le hacker à la source des révélations qui ont secoué le monde du foot-business, s’est défendu à sa manière. Il a affirmé que les « Football Leaks » sont « un motif de fierté et pas de honte ».
« J’ai été indigné par ce que j’ai découvert et j’ai décidé de le rendre public », a dit ce Portugais de 31 ans lors d’une brève déclaration initiale après l’ouverture de l’audience.
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« Mon travail de lanceur d’alerte est terminé (…) Je n’ai jamais rien fait pour l’argent », a ajouté le jeune homme, le visage couvert par un masque chirurgical.

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Les « Football Leaks« , ont mis en lumière des mécanismes d’évasion fiscale, des soupçons de fraude et de corruption mettant en cause plusieurs joueurs vedettes et dirigeants de clubs.
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Au cours d’un procès qui devrait durer plusieurs mois, Rui Pinto doit répondre de 90 chefs d’accusation, dont une série de délits informatiques et de violation de correspondance.
Il est également accusé de tentative d’extorsion contre le fonds d’investissement Doyen Sports, qui a déclenché cette affaire en déposant une plainte en octobre 2015.