Un coup de plus pour Huawei en occident. Bouygues Telecom a fait savoir son intention de retirer 3000 antennes de l’équipementier chinois en France.
Mark Zuckerberg qualifie la réponse de Trump face au Covid-19 de vraiment décevante
Le gouvernement français avait déjà mis à mal les chances de Huawei dans la course à la 5G. Il a fait savoir aux opérateurs que les licences sur ces infrastructures ne seraient probablement pas renouvelées en 2028. Nouveau coup dur, C’est Olivier Roussat, président de Bouygues, un des deux clients que compte la firme en France, qui a confirmé le retrait progressif d’une part conséquente des antennes Huawei déjà en place, indiquant que ce remplacement ne visait dans un premier temps que les zones denses.
La France n’a pas suivi les Etats-Unis en interdisant purement et simplement Huawei, mais elle laisse entendre un bannissement effectif dans huit ans. Bouygues de son côté fait savoir qu’il se donne jusqu’en 2028 pour mener à bien son opération de remplacement.

Olivier Roussat souligne que cet étalement devrait conduire à un impact limité sur les résultats opérationnels de Bouygues Telecom. Rien n’a été indiqué quant à l’équipementier qui prendrait le relais sur ces sites, mais seuls deux fournisseurs peuvent être en lice : Nokia et Ericsson.
D’après Olivier Roussat, les équipements Huawei sont déjà bannis dans cinq grandes villes : Paris, Strasbourg, Rennes, Toulouse et Brest. Rappelons qu’en juin dernier, Bouygues Telecom avait menacé d’exiger une compensation de l’État si Huawei devait être exclu de la course à la 5G.