Ils boudent.
La décision d’Emmanuel Macron de mettre en place un couvre-feu entre 21h et 6h du matin dans huit métropoles françaises a été vécue comme un coup dur par les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. Et le soutien économique annoncé par le chef de l’État ne semble pas avoir apaisé ni rassuré un secteur déjà très touché par la crise sanitaire qui dure depuis le mois de mars.
Les fédérations professionnelles du secteur hôtellerie-cafés-restauration (HCR) ont ainsi déploré le couvre-feu annoncé, et indiquent que cela constituait « une fermeture déguisée » de leurs établissements. « Force est de constater que cette décision équivaut à une refermeture de nos établissements », peut-on lire dans un communiqué.
Pour le HCR, le couvre-feu est une décision « lourde de conséquences pour le secteur (…) déjà durement frappé par cette crise », regrettent en commun le Syndicat de la restauration thématique (SNRTC), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), le Groupement des indépendants hôtellerie et restauration (GNI) et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).
Avec RTL