Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre français Jean Castex, accompagné des ministre de la Santé, de l’Intérieur, de l’Économie et du Travail a apporté des précisions sur les annonces faites hier 14 octobre par Emmanuel Macron en ce qui concerne le couvre-feu et les autres mesures sanitaires. Certains déplacements seront autorisés pendant le couvre-feu de 21 h à 6 h.
«À partir de 21 h, chacun devra être chez soi et, sauf exception, tous les commerces ou services publics recevant du public devront être fermés. Certains déplacements seront autorisés, comme lors du confinement», a-t-il déclaré.
Ainsi, il sera possible de sortir pour des raisons de santé (se rendre chez le médecin, à l’hôpital, à la pharmacie de garde), promener un animal de compagnie, aller ou revenir du travail, voir un proche en situation de dépendance, ou encore prendre un train qui part à 21 h ou sortir d’un train qui arrive après 21 h.
En outre, du fait que « tout le territoire national sera placé en état d’urgence» a indiqué Jean Castex ce 15 octobre, de nouvelles mesures sont à observer dans les lieux où le couvre-feu ne s’applique pas. Ainsi, non seulement les fêtes privées (mariages, fêtes étudiantes) dans les salles polyvalentes seront interdites, mais aussi dans tous les lieux assis (cinémas), la règle d’un siège sur deux devra s’appliquer ainsi que dans tous les lieux debout (zoo, centres commerciaux), le nombre de visiteurs sera limité à raison de quatre mètres carré par personne.
Le couvre-feu décrété par le président mercredi soir à Paris et dans sa région «où le virus circule très activement», n’a pas été partout bien accueilli. Pour certains comme Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou encore Guillaume Peltier, «on nage en absurdie», rapporte Sputnik.
Après le ralentissement de la propagation du virus lors de la première moitié de septembre, il y a eu «une accélération soudaine et spectaculaire», a fait savoir Jean Castex, encourageant le télétravail à raison de deux à trois jours maximum. «La deuxième vague de l’épidémie est arrivée.»