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France : le ministre de l’Intérieur annonce l’abandon d’une méthode d’interpellation controversée

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La mort de George Floyd aux États-Unis a fait beaucoup réfléchir la France. Pour anticiper sur le mal, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est monté au créneau pour réorienter la méthode d’arrestation d’un suspect.

Dans une longue déclaration, le ministre s’est exprimé. « La méthode d’interpellation policière controversée de la prise par le cou, dite de l’étranglement sera abandonnée » a annoncé ce lundi 8 juin 2020 le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.

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« Elle ne sera plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie. C’est une méthode qui comportait des dangers » a ajouté le ministre. Il a aussi annoncé une réforme « en profondeur des inspections du ministère de l’Intérieur » pour « plus d’indépendance ».

« Par ailleurs, si un policier ou un gendarme doit maintenir quelqu’un au sol lors de son interpellation, il sera désormais interdit de s’appuyer sur sa nuque ou son cou » a ajouté Christophe Castaner.

“Le principe que lorsque vous interpellez une personne au sol elle doit le rester le moins longtemps, reste en vigueur » a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au « sujet de la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre ».

Une mission avait été créée à la suite de la mort de Cédric Chouviat en janvier lors de son interpellation à Paris. « La police française n’est pas la police américaine » a dit Christophe Castaner « mais des questions légitimes se posaient ».

Dans la foulée, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), son homologue de la gendarmerie (IGGN) et l’inspection générale de l’administration (IGA) – pour connaîtront une réforme “plus d’indépendance ».

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Cette réforme « devra permettre plus de cohérence, plus de collégialité entre ses inspections et surtout plus d’indépendance dans leur action vis-à-vis des services » selon le ministre.