Ce vendredi 2 octobre 2020, au cours d’un discours dans les Yvelines, le président français a présenté un plan ayant pour objectif la lutte contre « l’islamisme radical« . Ceci passera par la rédaction d’un projet de loi pour contrer ceux qui veulent « nier les lois de la République » au nom de la religion.
« Force est de constater qu’il y a un islamisme radical qui conduit à nier les lois de la République, qui conduit à banaliser la violence et qui a conduit certains de nos citoyens, de nos enfants, à choisir le pire », a affirmé Emmanuel Macron. « Notre défi est de lutter contre la dérive de certains au nom de la religion, en veillant à ce que ne soient pas visés ceux qui veulent croire en l’islam et sont pleinement citoyens de notre République ».
Ces décisions proviennent de 3 années de travaux, et ils font toujours l’objet d’un examen juridique. Ils feront également l’objet d’un projet de loi qui sera présenté en Conseil des ministres le 9 décembre, en vue d’un examen à l’Assemblée début 2021. Le projet de loi encadrera mieux les associations. Celles coupables d’atteinte à la dignité de la personne ou de pression psychologique ou physique pourront être dissoutes.

En outre, dès 3 ans, l’instruction devient obligatoire. Le but serait de lutter contre le phénomène de déscolarisation d’enfants soumis à un « enseignement radical, non-républicain ». L’instruction à domicile sera strictement limitée aux impératifs de santé. 10 millions d’euros seront débloqués pour la fondation pour l’islam de France et la création d’un institut scientifique d’islamologie.