Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

France : Olivier Véran s’excuse pour s’être emporté à l’Assemblée

Facebook
Twitter
WhatsApp

Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, est revenu sur son coup de sang à l’Assemblée le 3 novembre, lorsqu’il a crié de sortir de la salle « si vous n’êtes pas d’accord » concernant la situation sanitaire.

« On n’a jamais raison de perdre son calme, même s’il peut y avoir des raisons de le perdre », a ainsi indiqué M. Véran. Il a ainsi évoqué la visite qu’il avait faite la veille en compagnie de Jean Castex au Centre Hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes.

Suite à cette visite, il s’était dit avoir l’intention de dévoiler « des situations telles qu’elles sont vécues et décrites par nos soignants, mais aussi par les malades et les familles des malades au quotidien » lors d’une séance à l’Assemblée portant sur la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

«Quand j’ai abordé la question d’un jeune patient âgé de 28 ans en réanimation – on a le droit d’être marqué quand on sort d’une chambre de réanimation après cela -, un député, pas très loin, s’est mis à crier, “il va nous faire pleurer”. Donc voilà, j’ai perdu mon calme », a-t-il détaillé.

Selon le compte-rendu de la séance, il s’agit d’une remarque lancée par Jacques Cattin, député Les Républicains du Haut-Rhin. Faisant allusion à sa phrase «si vous n’êtes pas d’accord, sortez d’ici », Olivier Véran a assumé son coup de colère.

« Je me suis emporté, ça arrive, je n’ai jamais eu la volonté de demander à la représentation nationale (…) de sortir de l’hémicycle ». Il a déclaré s’être adressé « plutôt à la personne » qui avait lancé la remarque.