Le vendredi 16 octobre, Samuel Paty, un professeur d’école, a été assassiné à Conflans-Saint-Honorine, après avoir montré quelques jours plus tôt à ses élèves les caricatures du prophète Mahomet publiées par Charlie Hebdo. Le président de la République Emmanuel Macron s’est rapidement rendu sur les lieux du drame, et plusieurs médias ont demandé à divers hommes politiques de réagir à ce qui venait de se passer. Ainsi, François Hollande, Manuel Valls ou encore Bernard Cazeneuve ont été joints.
Si ces trois hommes ont été invités à témoigner, c’est parce qu’ils étaient au pouvoir lors d’autres attentats revendiqués. On retient la tuerie de Charlie Hebdo ou encore l’attentat du 14 juillet 2016. Dans les colonnes de L’Opinion en date du mardi 20 octobre, un ancien conseiller ose une petite vanne à propos de ces présences médiatiques.
« Après un attentat, il est normal que les journalistes n’appellent pas François Fillon… », a lâché cette personne, couverte par l’anonymat. Une boutade pas très fine quand on parle d’un sujet aussi grave. Par ailleurs, le mari de Penelope a réagi à cet attentat dans L’Express.
Dans le numéro de L’Express à paraître ce jeudi 22 octobre, François Fillon revient sur l’assassinat de Samuel Paty et se dit “abasourdi”. Celui qui a été condamné en juin dernier et qui a sorti l’ouvrage Vaincre le totalitarisme islamique (Éditions Albin Michel) en 2016 estime que le “totalitarisme islamique” est responsable d’une “crise de société”. L’ancien Premier ministre ne veut cependant pas parler de “séparatisme” pour la simple et bonne raison que “le moteur de ce refus d’intégration n’est pas seulement la séparation, c’est l’imposition au monde des règles, des valeurs, des dogmes de la religion musulmane”.
Source : Gala