Un mois après l’arrestation de Brice Laccruche, accusé de détournement de fonds publics, et son placement en détention à la maison d’arrêt de Libreville, les avocats de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo dénoncent des conditions alarmantes.
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Ses conditions de détentions sont inacceptables, selon l’un de ses avocats, Me Anges Nzigou : « Depuis son admission à la prison centrale de Libreville, il est dans des conditions les plus minables qui soient reconnues à un détenu gabonais. À la prison centrale de Libreville, il existe un quartier de fonctionnaires. Donc, en tant que haut fonctionnaire, il était admissible à ce quartier-là. » Des propos rapportés par la Radio France internationale sur son site.
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« Il est dans un endroit qu’on appelle communément à Libreville “le trou”, dans moins de 9m². Il fait tout sur place, il y a même une espèce de trou dans lequel il y a tous ses excréments. Il y a des moustiques, des cafards, toute sorte d’insectes. Et il ne voit la lumière que lorsqu’il a la visite d’un de ses avocats. Il n’a pas accès à sa famille, depuis quelques jours, c’est possible de manière totalement arbitraire. Il ne peut absolument rien faire. Il est privé de tout droit étant en détention. Il ne s’agit pas d’une détention ordinaire. Il s’agit d’une organisation particulière de l’humilier et de le torturer par des méthodes de détention qui sont draconiennes. » , regrette Me Anges Nzigou.
