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Gabon / Dette intérieure : Ali Bongo «intraitable avec les corrompus»

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Le porte-parole de la présidence du Gabon, Jessye Ella Ekogha a annoncé que des poursuites seront engagées par le parquet aux fins de traîner devant les tribunaux tous les responsables administratifs qui de près ou de loin sont impliqués dans les validations des créances fallacieuses ayant gonflé et créé la dette intérieure fictive auditée et rendue publique par la Task Force. 

« Oui, il y aura des poursuites. D’où la présence d’ailleurs du Parquet de la république et de l’agent judiciaire de l’Etat au sein de la Task-Force ». C’est d’entrée de jeu que Jessye Ekogha Ella, porte-parole de la présidence a donné le ton dans son interview au quotidien national dans laquelle il a fait un mini bilan du travail colossal abattu par la Task force sur la dette intérieure. Une Task force qui a réussi à faire effacer une dette de 440 milliards de fausses dettes sur les 650 milliards audités. 

Le caractère fictif de cette dette a justement poussé l’exécutif à mettre en branle l’arsenal judiciaire afin que les personnes impliquées dans cette affaire répondent de leurs actes devant la justice. « Le Président l’a martelé. Il sera intraitable avec les corrompus. Sa ligne politique en la matière est limpide : c’est celle de la tolérance zéro. Désormais, c’est à la Justice de faire son travail », a ajouté le porte-parole de la présidence de la République.  

Une rigueur et une intransigeance nées du fait que des indices montrent clairement que des hauts cadres de l’administration publique (Budget, Trésor, Marchés publics…) se seraient rendus coupables de complicité dans la validation des fausses créances découvertes par la Task Force sur la dette intérieure. 

Selon certaines indiscrétions, les conclusions des premières enquêtes confirment l’implication de plusieurs responsables, officiant notamment dans les régies financières. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé Jessye Ella Ekogha. « Oui. Cela ne fait aucun doute. Certains dossiers laissent clairement, de manière flagrante, apparaître une complicité entre des opérateurs indélicats et de hauts cadres de l’administration », a-t-il indiqué.

Avec gabonmediatime