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Ghana : des députés du NDC boycottent une convocation de la police au tribunal

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Des députés du parti NDC ont refusé de répondre le lundi dernier à une convocation de la police devant un tribunal.

Ils (20 députés) devraient comparaître pour répondre de leur marche de protestation vers le siège de la Commission Electorale en marge des contestations des résultats de la dernière présidentielle au Ghana.

Devant ce fait, le juge du tribunal a été obligé d’ajourner l’affaire a une date ultérieure non précisée.

Le constat d’infraction a révélé que les députés du NDC s’étaient rassemblés illégalement d’une manière susceptible d’engendrer des menaces à la quiétude de populations riveraines du quartier Ridge à Accra. La police les a accusés d’avoir omis de les aviser avant leur manifestation.

En justificatif du boycott de la convocation, l’un des convoqués, le député Ras Mubarak a déclaré que la police a commis une illégalité par sa convocation criminelle contre des députés en exercice sans l’avis du Président du parlement.

A ce sujet, Mubarak a fait cas de l’article 117 de la Constitution qui dispose qu’aucune convocation d’un tribunal ne peut être adressée à l’insu du président du parlement à un député ou à un greffier du parlement qui est en partance ou sur le chemin du retour d’une session parlementaire.

Il urge de rappeler que le 22 décembre 2020, les députés de l’opposition parlementaire NDC ont organisé une marche vers le siège de la Commission Electorale du Ghana pour protester contre les résultats des élections présidentielles et législatives 2020.

Les députés manifestants voulaient présenter une pétition sur les résultats du vote a la présidente de la Commission Electorale. Ils ont défié les ordres de la police qui a déclaré qu’elle n’était au courant d’aucune marche des députés contestataires. La pétition exige une compilation des résultats des élections parlementaires de la circonscription de Techiman Sud.

Avec Koaci