Nouveau rebondissement dans l’affaire du présumé coup d’Etat déjoué. Le conseil des avocats des neuf personnes accusées de trahison pour complot visant à déstabiliser l’Etat ghanéen a accusé le Haut Commandement militaire d’avoir porté atteinte à leur vie privée.
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Les neufs accusés se sont fait entendre le lundi dernier par la voix d’un de leur avocat Kodjogah Adawudu auprès du tribunal de Kaneshie lors de l’appel de l’affaire. Selon l’avocat de la défense, à chaque fois qu’ils s’entretiennent avec leurs clients, des agents du service de Renseignement enregistrent leur conversation privée.
Le procureur chargé de l’affaire, Sylvester Asare, a informé le tribunal n’être pas au courant de ce développement mais l’avocat Adawudu a révélé avoir officiellement écrit à l’Armée pour se plaindre de l’évolution de la situation. Contre cette pratique, l’avocat Adawudu a estimé que la répétition de l’anomalie constatée constitue une violation du droit à la vie privée et une violation du privilège avocat-client.
Il a par ailleurs demandé au tribunal d’ordonner aux procureurs d’accélérer les investigations et a établi que depuis plus d’un mois après le début du jugement aucun progrès n’a été enregistré.
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Les neuf personnes accusées dans cette affaire sont Dr Frederick Yao Mac-Palm, Dornyah «Ezor» Kafui (un fabricant d’armes local), Bright Allan Debrah. Les autres sont le Colonel Samuel Kojo Gameli, Gershun Akpa, un employé civil des forces armées, Esther Saan, le Caporal suppléant Ali Solomon, le Caporal Seidu Abubakar et Sylvester Akanbiri. Elles sont traduites en justice pour délit de trahison, possession d’explosifs, d’armes et de munitions sans excuse légitime.
La suite de l’affaire est ajournée au 11 novembre 2019.
Avec Koaci