Dans la soirée du lundi 9 novembre 2020, un accord de cessez-le-feu a été signé entre le Premier ministre arménien et ses homologues russes et azerbaïdjanais.
«J‘ai signé une déclaration avec les présidents de Russie et d’Azerbaïdjan sur la fin de la guerre au Karabakh», a indiqué le Premier ministre arménien Nikol Pachinian qui qualifie cette initiative «d‘incroyablement douloureuse » pour lui et pour le peuple arménien.
Ce silence des armes décidé dans la région intervient curieusement quelques heures après qu’un hélicoptère russe a été abattu par erreur par l’armée azerbaïdjanaise, tuant 2 Russes.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a, lui, estimé que l’accord de fin des hostilités au Nagorny Karabakh, était une « capitulation» de l’Arménie après six semaines de combats. « Nous avons forcé (le Premier ministre arménien) à signer le document, cela revient à une capitulation, a-t-il déclaré à la télévision. J’avais dit qu’on chasserait (les Arméniens) de nos terres comme des chiens, et nous l’avons fait ».
Par ailleurs, après la confirmation de cet accord par Poutine, une foule en colère a envahi le siège du gouvernement arménien pour dénoncer la démission de l’armée.