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Harvard recommande le port du masque pendant les rapports intimes

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Harvard a mené de nouvelles recherches portant sur les rapports intimes pendant la pandémie. Et la conclusion des chercheurs est sans appel : le port du masque est recommandé pendant l’acte.

Le Covid-19 n’est clairement pas le virus le plus dangereux auquel l’humanité a dû faire face. Et même si le bilan humain est conséquent, il reste encore loin de celui du SIDA, ou encore de la grippe espagnole. Néanmoins, ce nouveau coronavirus ne doit pas non plus être pris à la légère et sa forte contagiosité le rend extrêmement dangereux.

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C’est la raison pour laquelle de nombreux états ont préféré confiner leur population ces derniers mois et c’est aussi la raison pour laquelle les gestes barrières ne doivent pas être optionnels.

Ils sont nécessaires, pas seulement pour nous et nos proches, mais aussi pour protéger les personnes les plus exposées.

Et si l’on en croit les conclusions rendues par Harvard, les gestes barrières et la distanciation sociale doivent aussi trouver leur place dans notre intimité, et plus précisément dans notre sexualité. Mais se priver totalement de sexe paraît compliqué et Harvard a donc réalisé un tableau dépeignant le risque pour chaque acte sexuel.

Sans surprise, l’abstinence est la pratique la moins risquée. Le contraire aurait de toute manière été étonnant. De même pour la masturbation ou encore pour les activités sexuelles en ligne. Ici, les chercheurs mettent tout de même en garde contre certains comportements malveillants comme la sextorsion.

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Les rapports sexuels avec des personnes vivant en confinement au sein du foyer sont moins dangereux, mais il existe tout de même un risque. Et bien sûr, le risque explose dans le cas de relations sexuelles avec une personne vivant à l’extérieur du foyer. Ici, le port du masque n’est pas seulement recommandé, il est jugé indispensable.

Mais ce n’est pas tout. Harvard recommande également de prendre une douche avant et après l’acte, mais aussi de procéder à un nettoyage du lieu avant l’acte. Les chercheurs rappellent en effet que le Covid-19 est capable de survivre pendant plusieurs jours sur des surfaces stables.

En revanche, ils indiquent aussi que pour le moment et au vu de l’état actuel de nos connaissances, il n’est pas scientifiquement prouvé que le virus soit transmissible sexuellement.

Ceci étant, le coronavirus n’est pas le seul virus dont il faut s’inquiéter et si l’on parle beaucoup de ce dernier en ce moment, les maladies sexuellement transmissibles représentent toujours un danger.

L’étude ne s’arrête pas bien entendu à ces seuls constats. Elle s’attarde également sur d’autres éléments comme les effets psychologiques de l’abstinence sexuelle. Les chercheurs rappellent ainsi que l’expression sexuelle fait partie intégrante de la santé humaine, mais qu’elle est souvent négligée par les professionnels de la santé. Ce qui est bien entendu problématique. L’abstinence, couplée à la distanciation sociale, peut en effet avoir un impact psychologique important et Harvard appelle donc les médecins à prendre davantage en considération ce point.

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En réalité, les chercheurs vont même plus loin. Ils estiment en effet que les professionnels de santé ne doivent pas éluder ces sujets et qu’ils doivent ainsi être en mesure d’apporter des conseils concrets sur les pratiques sexuelles sécuritaires en cette période de pandémie.