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Il frappe à mort son épouse pour insultes récurrentes

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Un homme âgé de 67 ans a été condamné le mardi 26 septembre à six ans et demi de prison pour avoir tué sa femme avec un chausse-pied. Il a été reconnu coupable de meurtre passionnel par le tribunal de district de St-Gall. Le prévenu, originaire du Kosovo et qui vit en Suisse depuis 46 ans, est aussi expulsé du territoire suisse pendant sept ans. L’homme est déjà en détention. Le jugement n’est pas encore entré en force.

L’accusé est arrivé en Suisse en 1974 et a travaillé comme ouvrier du bâtiment. Sa famille l’a rejoint un peu plus tard. Il est à la retraite depuis quelques années. Les relations familiales ont été bonnes et la violence n’a jamais été un problème dans cette famille, a déclaré le procureur lors du procès. Le père a été décrit par ses cinq enfants comme un homme calme, gentil, patient et compréhensif. Lorsque le dernier enfant a quitté le domicile familial en 2017, la relation dans le couple s’est détériorée. L’épouse aurait insulté son mari de plus en plus souvent.

Le prévenu est toujours resté calme. Il espérait que les insultes cesseraient, a-t-il dit lors de l’audience. Le Vendredi saint 2019, il a toutefois totalement perdu le contrôle après une nouvelle série d’insultes de la part de son épouse. Il a saisi un chausse-pied en métal de 56 centimètres et l’a frappée de 20 à 30 fois. La femme a succombé à ses blessures.

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L’homme a appelé la police et n’a opposé aucune résistance lors de son arrestation. Il n’a jamais nié les faits. Il ne voulait pas tuer sa femme, a-t-il expliqué. Il ne sait pas ce qui s’est passé dans sa tête.

Le procureur a parlé d’un acte passionnel évident, déclenché par les provocations et les insultes répétées de son épouse. Il a requis une peine de sept ans de prison. La défense a plaidé une peine de deux ans de prison avec sursis. Il a aussi demandé d’éviter son expulsion de la Suisse.

Le tribunal a suivi le raisonnement de l’accusation. Les juges ont décidé d’expulser le prévenu de la  Suisse. Après 46 ans passés dans le pays, il n’était pas totalement intégré et parlait mal l’allemand, ont souligné les juges.