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« Il y a eu un échec dans le kidnapping de Brenda Biya à Paris »

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De nouvelles révélations concernant l’enlèvement manqué de Brenda Biya.

Il y a presqu’un an, Brenda Biya, la fille du Président camerounais Paul Biya, a failli être kidnappée sur les champs Elysées à Paris. Cette tentative d’enlèvement était pilotée par la Brigade anti-sardinard (BAS), selon Junior Zogo, un activiste qui a prêté allégeance aux « Patriotes Pro-Biya ».

« Brenda a failli être capturée par la BAS. Elle se trouvait avec la fille de Christophe Ketchankeu, (percepteur de l’Ambassade du Cameroun à Paris Ndlr) dans un restaurant sur les champs Elysées », affirmait-il dans une vidéo diffusée à l’époque sur sa page Facebook.

Près d’un an après, le lanceur d’alerte Boris Bertolt a apporté d’autres précisions sur cette tentative de kidnapping : « Il y a eu un échec d’enlèvement de la fille du président Brenda Biya à Paris. Et c’est ce qui avait amené aux événements qui se sont déroulés dans la ville de Douala, événements au cours desquels maître Ndoki avait été blessée. Ce sont des jeunes qui sont organisés et des alertes avaient été envoyées aux autorités camerounaises. Aucune disposition n’avait été prise afin d’éviter ce qui s’est déroulé le 26 », a-t-il expliqué hier jeudi sur les antennes d’ABK radio.

La BAS et le MRC

L’activiste camerounais soutient que la BAS n’a rien à avoir avec le MRC. Cette organisation, rappelle-t-il, est née après le mouvement des artistes : « Et toutes ces personnes n’ont rien avoir avec les organisations civiques et n’ont rien à avoir avec le MRC. Il y’a eu cette volonté d’associer le MRC et le mouvement anti-sardinard ; et le gouvernement est conscient qu’il n’y a aucun élément qui lie ces deux mouvements », a clarifié le journaliste.

Il a par ailleurs expliqué en quoi consiste son travail de lanceur d’alerte. Le travail de lanceur d’alerte, explique Boris Bertolt, permet de sortir la vérité cachée.

« Je suis journaliste et donc dans mon travail, je suis appelé à côtoyer un certain nombre de personnes et j’avoue que je peux avoir une certaine considération pour un parti politique précis et ce n’est pas un crime. Le journaliste est censé critiquer tout ce qui vient du pouvoir en place », a-t-il confié.

Avec Actu Cameroun