Dans ce petit bar de Rome, la patronne a décidé de redonner à ses clients un peu de “sérénité” en les obligeant à ne plus parler du coronavirus.
“Cela fait des mois qu’on parle de la même chose, alors on a choisi d’alléger l’atmosphère en affrontant la situation avec le sourire et un peu de sérénité et de légèreté”, explique à l’AFP Cristina Mattioli, la gérante du Feeling, installée devant sa machine à café.
Premier pays européen touché par le coronavirus, l’Italie a enregistré depuis le début de la pandémie plus de 1,3 millions de cas et près de 48.000 morts. Pour aider ses clients, Cristina a installé une autre pancarte pour suggérer des “Idées de sujets de conversations : actualité, vie des gens célèbres, histoire, culture générale”.
“Ce n’est absolument pas du négationnisme ou nier l’existence de la situation actuelle, c’est juste un moyen de retrouver un peu de sérénité”, tient à souligner cette jeune femme de 35 ans, dynamique et bien dans ses baskets.