Un jeune homme, d’origine marocaine s’est ôté la vie dans la prison de Côme (nord de l’Italie). Pendu à un t-shirt qu’il a accroché à une petite fenêtre. Le défunt avait été interpellé 15 jours plus tôt pour des faits de vol.
Lors de leur transfert déjà prévu depuis la cellule, ses codétenus ne se seraient aperçus de rien. Selon le service de presse du Syndicat autonome de la police pénitentiaire (SAPPE), c’est un garde qui a donné l’alerte, après avoir soupçonné quelque chose d’anormal durant son inspection des lieux. L’intervention qui a mis du temps n’a pas permis de sauver le jeune homme du suicide.
Pour le secrétaire régional du SAPPe en Lombardie, Alfonso Greco, ce suicide constitue « une autre défaite pour l’Etat ». Et ceci, dans un pays où le milieu carcéral est connu par son importante surpopulation en Europe et ses équipes de plus en plus réduites, confrontée à un manque de moyens humains.
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Alors qu’une enquête est en cours pour élucider les circonstances du drame, Donato Capece, secrétaire général du SAPPe, estime lui qu’il serait « grave » si ces décès continuaient à se confronter à l’indifférence des administrations de tutelle. Pour lui, « le suicide et la tentative de suicide d’un détenu représentent un puissant facteur de stress pour le personnel policier et les autres pensionnaires ».
