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«Je n’ai pas renoncé à la vie politique» : Édouard Philippe brise le silence

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Après neuf mois de retrait de la scène politique, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe revient dans un grand entretien avec Le Point sur les couacs dans la gestion du début de la crise sanitaire mais aussi sur les enjeux des prochaines élections présidentielles.

Édouard Philippe, le maire actuel du Havre et l’ancien Premier ministre, sort de son silence. Le 7 avril paraît son livre «Impression et lignes claires», coécrit avec Gilles Boyer, lequel porte sur ses trois années passées à Matignon, de mai 2017 à juillet 2020.

Selon les informations du Parisien, plusieurs ouvrages sur Philippe sont en cours de préparation et devraient sortir d’ici à la fin de l’année. Durant les semaines à venir celui-ci passera à plusieurs reprises à la télévision et à la radio en plus de donner des interviews. En l’absence de déclarations directes de sa part, cela soulève des questions sur ses intentions réelles pour 2022.

Prendre du recul

Selon ses propres mots, au début de la crise sanitaire il a «dû choisir entre de mauvaises décisions, mais si on n’en prend pas, c’est pire».

«Dans la gestion d’une crise, surtout aussi violente que celle-ci, il faut faire preuve d’humilité mais aussi de résolution», constate-t-il dans l’interview accordée au Point.

Il dit même avoir pleuré avant de décider de la fermeture des établissements scolaires et des restaurants : «J’ai pleuré de rage, et de tristesse, quand il a fallu, par exemple, se résoudre à fermer les bars et restaurants puis les écoles».

De ce fait, aussi controversées que puissent paraître certaines décisions actuelles, Édouard Philippe s’abstient de les critiquer : «Je ne formulerai aucune espèce de critiques à l’égard de ceux qui s’y collent maintenant, je sais combien c’est difficile».

Les enjeux des élections présidentielles

Philippe se montre évasif quant à ses intentions pour les présidentielles de 2022 bien que le dernier baromètre Ipsos-Le Point paru le 10 mars le place comme la personnalité politique la plus populaire parmi les Français avec 53% d’opinions favorables.

«Je n’ai pas renoncé à la vie politique, sinon je ne me serais pas présenté au Havre», glisse-t-il.

Tout en se montrant inquiet que la France se jette dans les bras de Marine Le Pen ou d’un candidat populiste puisqu’il ajoute: «Dans notre situation politique, écarter d’emblée cette idée me paraît erroné».

Avec sputnik