La famille Le Pen semble bien se porter à présent, puisque les relations se sont désormais apaisées. Pourtant, le torchon a souvent brûlé. Il n’y a pas qu’entre Marine Le Pen et son père Jean-Marie ou sa nièce Marion Maréchal que le courant a parfois eu du mal à passer.
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Il y a une vingtaine d’années, le jour de l’Assomption, alors que le Front national était dans une mauvaise passe, les vacances ont aussi tourné au cauchemar, comme le raconte Le Monde dans un long article portant sur la Trinité-sur-Mer, présentée comme « demeure historique du clan Le Pen ». Au cœur de la discorde à l’été 1999, leur deuxième maison située juste de l’autre côté du jardin. Le propriétaire n’était pas Jean-Marie Le Pen, mais sa fille, Marie-Caroline. Le fondateur du Front national a acheté cette maison en novembre 1981 à un ancien Trinitain.
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Marie-Caroline est alors la seule de ses filles à être majeure à l’époque. C’est donc à elle qu’il fait une donation. C’est lui qui paye, mais c’est la jeune adulte qui en est propriétaire. Cela permet de faire une belle extension. Mais en 1999, Marie-Caroline Le Pen, qui vient de quitter le parti de papa pour suivre Bruno Mégret signifie encore davantage sa rupture en vendant la seconde maison de Trinité-sur-Mer, rapporte Le Monde. Elle se dit alors « étranglée financièrement par son père » et affirme « ne pas avoir d’autre choix ».
Des explications qui ne passent pas. « Elle a expulsé ses sœurs de la maison en plein week-end du 15 août », s’agace encore un fidèle de Jean-Marie Le Pen dans les colonnes du quotidien. Elle aurait ainsi déclenché « la fureur » de celui qui est à l’époque encore président du parti. Avec le soutien de Yann et Marine Le Pen, le patriarche décide de faire marche arrière et tente devant la justice de faire modifier l’acte notarié de 1981, presque 20 ans après, sans succès. Leur action échoue au tribunal de grande instance de Lorient deux ans après la vente de la maison en 2001, puis devant la cour d’appel de Rennes l’année suivante.
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D’après le Télégramme de Brest, Jean-Marie Le Pen et ses deux filles ont évoqué « une convention de prête-nom », afin de « protéger le bien contre les actes de vandalisme ». Mais, selon Le Monde, les juges ne l’ont pas du tout entendu de cette oreille, estimant que « Marie-Caroline était libre de faire ce qu’elle souhaitait de la maison ».
Source : Gala