Ce mercredi 14 octobre, Facebook et Twitter ont limité le partage en ligne d’un article controversé du New York Post sur Joe Biden et son fils. Les Républicains accusent les deux réseaux de partialité.
Un quotidien proteste contre la censure et le patron de Twitter trouve la communication de sa propre plateforme « inacceptable ». Cette polémique souligne la difficile position de Facebook et Twitter à trois semaines de la présidentielle américaine.
« Notre communication sur nos actions concernant l’article du New York Post n’a pas été super. Et bloquer le partage de l’adresse internet de l’article avec zéro contexte expliquant pourquoi est inacceptable », a déclaré Jack Dorsey, le fondateur de Twitter.
Le journal conservateur a publié des e-mails qui auraient été récupérés illégalement sur un ordinateur contenant des messages, photos et vidéos personnelles du fils de Joe Biden, Hunter Biden. Ces messages relancent des accusations lancées contre le candidat démocrate à la Maison Blanche par le camp de Donald Trump, selon qui il aurait aidé le groupe gazier ukrainien Burisma à échapper à des enquêtes pour corruption.
Twitter a bloqué le partage de l’article parce qu’il contient des documents qui enfreignent deux de ses règles : ne pas publier de données personnelles (e-mails, numéros de téléphone) et ne pas publier d’éléments piratés. « Nous ne voulons pas encourager le piratage en autorisant la diffusion de documents obtenus illégalement », a expliqué l’entreprise via son compte dédié à la sécurité, rappelant que discuter de l’article n’était pas interdit, seulement le partage.