L’ambassade des États-Unis au Kenya a mis en garde contre une attaque terroriste dans un grand hôtel de la capitale, Nairobi, bien que l’hôtel exact n’ait pas été identifié.
Dans une alerte de sécurité publiée jeudi, l’ambassade a déclaré que “des groupes terroristes pourraient préparer un attentat” sur une cible “populaire auprès des touristes et des voyageurs d’affaires”.
Racisme : un ex-gardien du Real Madrid condamné à une amende de plus de 45 millions FCFA
L’alerte a fait craindre une répétition de l’attaque terroriste de janvier 2019, lorsque des militants islamistes d’al-Shabab ont pris d’assaut l’hôtel et le complexe d’affaires DusitD2 et tué au moins 21 personnes.
Les États-Unis ont exhorté leurs citoyens à “faire preuve d’une vigilance accrue lorsqu’ils visitent ou séjournent dans des hôtels de la région de Nairobi”.
Le chef de la police kenyane a déclaré qu’ils avaient renforcé le déploiement de la police dans la ville et la surveillance des frontières, mais a averti le public d’être “extra vigilant”.
Il a tweeté une déclaration quelques instants après que l’ambassade américaine ait lancé son alerte.
Le Kenya est une cible d’al-Shabab depuis octobre 2011, lorsqu’il a envoyé son armée en Somalie pour combattre le groupe djihadiste.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux kenyans ont cependant critiqué le laxisme de leurs forces de l’ordre déployées dans la capitale Nairobi.
Le Mali face à un incident diplomatique avec la France après des propos de son ambassadeur à Paris
Une kenyane a été choqué par l’attitude d’un policier en ces temps de tension indiquant sur Twitter que certains des officiers sont très négligents.
« Je me suis approché de l’un d’eux après avoir vu quelqu’un tenir un pistolet autour de Muthurwa Ladhies Road, il m’a dit (allez l’arrêter) sérieusement ? », a confié la dame.
Un autre utilisateur estime que les Etats Unis aurait pu faire preuve de la même efficacité dans le renseignement lorsque la base militaire américaine a été attaquée “et qu’ils ne pouvaient pas savoir ni prendre des mesures”.
Au-delà du débat sur le terrorisme, les Kenyans se demandent finalement entre al-Shabab et le coronavirus quelle est en ce moment la véritable menace à craindre.
*PRESS RELEASE*
PERIODIC SECURITY ALERT pic.twitter.com/ZMsRmYg5nm
— National Police Service-Kenya (@NPSOfficial_KE) February 27, 2020
Avec BBC