Contre les MGF (Mutilations génitales féminines), c’est tolérance zéro !
Les MGF c’est quoi ?
Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales, renseigne le site des Nations Unies.
Cette pratique qui cause de graves dommages aux victimes bien que dénoncée, interdite et combattue à travers le monde persiste.
Le 6 février de chaque année, Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (choisie en 2012 par l’Assemblée générale des Nations Unies), est l’occasion de faire plus que jamais retentir la sonnette d’alarme afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.
Le thème choisi pour l’année 2022 est : Accélérer les investissements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines.
Keyna Ipupa et Le Roi Bokon disent STOP aux MGF !
A l’occasion de cette journée du 6 février, Keyna Ipupa a crié son ras-le-bol de cette pratique qui détruit la femme via son compte Instagram en partageant un post sur le sujet : “Dans le monde, une petite fille est excisée toutes les 10 secondes. Ne tolérons pas l’intolérable !”, peut-on lire sur l’affiche.
Un message qui fait écho au nouveau tube du jeune slameur togolais Le roi Bokon, intitulé Les larmes du clitoris. Cette œuvre engagée, saluée par nombre de personnes dont le professeur Kangni Alem, dénonce dans un esprit de sensibilisation les conséquences de ce fléau avec une franchise déconcertante et poignante : à court terme, douleurs intenses, saignements excessifs, infections et des difficultés à uriner, et à long terme problème au niveau de la santé sexuelle et reproductive comme mentale.
