Arrivé à la tête de la Guinée-Bissau en début 2020, le président Umaro Sissoco Embaló n’a pas sa langue dans la poche. Son ‘parler cash’ lui vaut aussi bien des admirateurs que des pourfendeurs.
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, ce mois de septembre lors de son séjour médical à Paris pour cause de coronavirus, le chef de l’Etat, connu pour son opposition aux 3e mandat dans la sous-région, a fait d’étonnantes confidences.
A en croire, JA, ses aînés chefs d’État de la CEDEAO l’ont surnommé Kim Jong Un à cause de son visage poupin peut-être, mais surtout précise le concerné, qui s’en amuse, « parce que je remets de l’ordre et que je répète à mes compatriotes qu’il n’y a désormais qu’un seul chef : moi ».
Umaro Sissoco Embaló a contracté le virus ?
Dans ses révélations, le président de 48 ans, indique avoir été contaminé par le Coronavirus au Nigeria par Abba Kyari, l’ancien directeur de cabinet du président Buhari [il a succombé le 17 avril].
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« J’ai été atteint par une souche très virulente, ça a été très dur. Mes poumons ont été affectés et ça a failli me tuer. J’ai d’abord été soigné à Bissau par des médecins bissau-guinéens, avec de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, puis je suis venu terminer mes soins en France, mais je n’étais plus positif à ce moment-là », a-t-il précisé.
