Après Huawei, Washington est entré en conflit avec la plateforme chinoise TikTok. Donald Trump a affirmé que son gouvernement « étudiait » la possibilité d’une interdiction de cette application dans le pays, évoquant une collecte de données des utilisateurs américains qui seraient transmises aux autorités chinoises. Ces dernières ont réagi à ces accusations.
« Ces déclarations sont totalement dépourvues de fondement factuel », a déclaré en conférence de presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin.
Une publicité diffusée dimanche 19 juillet sur Facebook dans le cadre de la campagne de réélection de Trump annonçait que « TikTok vous espionne. TikTok a été pris en flagrant délit en surveillant ce qui se trouve dans le presse-papiers de votre téléphone ».
L’éventuelle interdiction de TikTok avait déjà été évoquée le 6 juillet par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo. Donald Trump a lui-même confirmé que son administration examinait cette option. Des sanctions sont également envisagées contre WeChat, une application chinoise de messagerie qui est la cible des mêmes accusations.
Afin que TikTok ne risque pas d’être bannie aux États-Unis, un conseiller de Donald Trump a suggéré que l’entreprise se libère de sa maison-mère chinoise ByteDance. « Ce serait une bien meilleure solution que l’interdiction ou de les repousser », a-t-il commenté.