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La Cour suprême inflige un revers majeur à Donald Trump sur ses déclarations d’impôt

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Contrairement à tous ses prédécesseurs depuis les années 1970, Donald Trump, qui a fait de sa fortune un argument de campagne, refuse de publier ses déclarations d’impôt. Son manque de transparence alimente les spéculations sur l’étendue de sa richesse ou sur de potentiels conflits d’intérêt.

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Sur la question, la Cour suprême des États-Unis a infligé ce jeudi 9 juillet un revers majeur à Donald Trump. Elle a jugé qu’un procureur new-yorkais était en droit de réclamer toute une série de documents financiers du président américain, y compris ses déclarations d’impôt.

Elle a en revanche bloqué, pour l’instant, le transfert de ces documents au Congrès. Ces deux décisions, prises à chaque fois à une majorité de sept juges sur neuf, ne devraient pas permettre aux citoyens américains d’en savoir plus sur les finances du milliardaire républicain, avant la présidentielle du 3 novembre à laquelle il se représente.

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La Cour suprême a d’abord réaffirmé que le président ne jouissait pas « d’une immunité absolue » et qu’un procureur new-yorkais pouvait lui réclamer des éléments de preuve, en l’occurrence ici toute une série de documents financiers, portant sur ses affaires entre 2010 et 2018, détenus par son ancien cabinet comptable Mazars.

“Aucun citoyen, pas même le président, ne peut éviter d’avoir à produire des documents en cas d’enquête pénale. Le président ne jouit pas d’une immunité absolue face aux injonctions des procureurs de la justice des Etats”, a indiqué la cour suprême.