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La timidité maladive, un frein à la réussite sociale ?

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Des 7 milliards de personnes qui vivent dans ce monde, 80% pourraient présenter un degré non négligeable de timidité suffisamment prononcé pour être une gêne, sans toutefois causer de handicap dans le quotidien, selon une étude de l’université de Stanford menée sur un échantillon de 5000 personnes.

Et bien que la timidité en elle-même soit perçue comme un blocage récurrent, et donc surmontable, il arrive que certains souffrent de timidité maladive, une des formes les plus poussées et les plus rares de timidité due au mal-être dans les relations avec les pairs.

Comportement pouvant provoquer des palpitations cardiaques, des sueurs, des sensations d’étouffement, et parfois, des troubles du sommeil, la timidité maladive peut être considérée comme une réponse à la peur de l’échec d’un individu.

Diverses caractéristiques comme la faible estime de soi, l’expérience de la désapprobation des autres et de ce fait, le crédit apporté au jugement des autres par rapport à soi, et le manque de communication peuvent amener l’individu enclin à ce tempérament à s’enfermer davantage sur lui-même. Une situation dont l’impact social est désastreux, mais qui peut être évitée selon le psychologue Kodjo AKAMAH.

« Tout le monde peut réussir socialement, à condition de ne pas traîner des handicaps sévères. Une personne dite timide n’est pas forcément un boulet, d’autant plus qu’il peut s’agir d’un des symptômes d’une autre pathologie. Tout dépend de l’évaluation psychologique posée par le spécialiste. Et c’est suite à cela qu’on peut proposer des approches de solution performante. Surtout quand le trouble est diagnostiqué plus tôt », soutient-il.

Pour ce faire, des séances de développement personnel pour renforcer sa confiance en soi, pour surmonter et vaincre le trac seront nécessaires, outre le suivi d’un psychologue pour les cas les plus avancés. De quoi permettre au patient de pouvoir surfer sur les jugements parfois ingrats d’autrui vis-à-vis de lui, et de reprendre sa vie en main.