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L’Afrique, prochaine frontière commerciale du monde selon la BAD

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L’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, mais cela dépend en grande partie de la capacité du continent à dynamiser son secteur de la santé, selon les propos du président de la Banque Africaine de Développement, Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique, mercredi 20 janvier dernier.

Comme l’indique le site africanews.com, cet événement virtuel qui s’étend sur une une journée, organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

Quatre secteurs étaient au centre des discussions : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agrotechnologie.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina.

Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours… L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires… L’explosion du numérique constatée aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

L’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19.