La donovanose, ou granulome inguinal est une infection sexuellement transmissible (IST). Elle connaît une recrudescence en raison de la levée des mesures barrières dans les pays occidentaux.
Cette pathologie provoque des lésions au niveau des parties génitales, favorisant la transmission du VIH. « De petits nodules, indolores apparaissent environ 10 à 40 jours après la contamination. Plus tard, les nodules éclatent, aboutissant à la création des plaies tissulaires ouvertes et suintantes », explique le site de MST Prévention, qui évoque également l’apparition d’une odeur désagréable.
En l’absence de traitement, des complications surviennent. La donovanose ravage les tissus des zones de contact sexuel comme le pénis, la vulve, l’anus jusqu’à atteindre le vagin et le col de l’utérus.
Un traitement antibiotique de quelques semaines suffit généralement à endiguer la maladie. Cependant, elle n’est pas à minimiser puisqu’elle peut conduire, sans diagnostic, au décès de la personne porteuse.
La donovanose se transmet lors des rapports sexuels non-protégés. Les chances d’attraper la maladie augmentent si l’un des partenaires a fait un séjour dans l’une des zones dites “à risque” telles que les Caraïbes, le Brésil, l’Inde, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australie ou l’Afrique du Sud.
Même si les symptômes font peur, la maladie reste rare et n’a concerné que 30 personnes en 2019 et 18 en 2020 au Royaume-Uni.
L’usage de préservatifs reste la meilleure manière de limiter le risque de contraction de la maladie.