Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le député Gerry Taama sur l’augmentation du carburant : “Il faudra se résoudre à se déplacer à vélo…”

Credit Photo : DR

Facebook
Twitter
WhatsApp

Le député togolais Gerry Taama réputé pour ses prises de paroles sur les réseaux sociaux, fait encore parler de lui après sa récente sortie sur la cherté de la vie au Togo. 

“Au Togo, la seule augmentation des prix des produits pétroliers a des incidences sur toute l’économie locale. Donc tous les bénéfices tirés des mesures du gouvernement contre la vie chère vont fondre comme du beurre sous le soleil. Quand le prix de l’essence monte, tous les prix montent. C’est de ça qu’il s’agit.

Par contre, je reste très lucide, les prix de produits pétroliers ont flambé partout dans le monde et le Togo ne fait pas exception. 

Bien souvent, c’est la communication autour de cette augmentation qui fait défaut. Continuer par expliquer que le gouvernement subventionne les produits pétroliers reste un argument éculé qu’on nous sert depuis des dizaines d’années.

Le gouvernement devrait améliorer sa communication là-dessus. En expliquant qu’il met environ 12 milliards pour amortir les prix actuels, on est en droit de se demander combien nous coûterait le carburant sans la subvention ? 3000 le litre ? Et 12 milliards le mois, ça fait 144 milliards par an, soit environ 9% du budget national. 

La subvention des produits pétroliers serait la première dépense de l’Etat. A ce coût, il faudra se résoudre à se déplacer à vélo si on veut développer le pays.

Bref, comme je n’ai cessé de vous le dire depuis le début de cette année, des temps durs sont devant nous. Il ne s’agit pas d’une exception nationale mais d’une situation internationale.

Ce qui nous manque c’est un peu plus d’empathie dans la communication. Il faut que le gouvernement arrive à mettre le peuple de son côté chaque fois que des crises surviennent.

Que pensez-vous de cette double augmentation du prix des produits pétroliers en moins d’une année. Vos avis m’intéressent”, a-t-il écrit.