Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le journal Le Monde épinglé par la diplomatie russe pour de « fausses informations » dans un article

Facebook
Twitter
WhatsApp

Le quotidien Le Monde a refusé de publier le démenti de sa fausse information sur le ministère russe des Affaires étrangères, rapporte dans un communiqué la diplomatie russe.

[Vidéo] Ce geste de Poutine en train de rhabiller un militaire palestinien séduit le web

Le 27 janvier, ce journal français a publié un article de son ancien correspondant à Moscou qui renfermait une fausse information prétendant que le ministère avait durci l’octroi de visas aux journalistes étrangers, ainsi que l’accréditation de ces derniers.

« Nous nous voyons de nouveau dans l’obligation de soulever le problème de non-respect par le grand journal français Le Monde de ses engagements, refusant à la partie, victime d’une fausse information, à savoir le ministère russe des Affaires étrangères, le droit d’y répondre dans les pages du quotidien », a-t-il été souligné au ministère.

Un ancien ambassadeur iranien au Vatican décède du coronavirus

Et de rappeler que, début février, l’ambassade de Russie à Paris avait envoyé une lettre du département de l’information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères, accompagnée d’un démenti de la fausse information publiée dans le journal Le Monde, au nom de son rédacteur en chef Jérôme Fenoglio.

« Pendant 2 semaines, le quotidien français n’y a aucunement réagi. Notre lettre n’a pas été publiée, alors que les lecteurs du journal se sont trouvés induits en erreur suite à la publication d’une information qui ne correspondait pas à la réalité. Après des appels répétés adressés à la rédaction par l’ambassade russe à Paris, nous avons finalement reçu une réponse libellée comme suit : « Nous avons lu avec intérêt votre lettre, mais ne voulons pas la publier », est-il indiqué dans le communiqué.

Un ancien ambassadeur iranien au Vatican décède du coronavirus

La diplomatie russe souligne que par cela le journal français n’a pas seulement refusé au ministère des Affaires étrangères d’un État étranger le droit de démentir publiquement une information ne correspondant pas à la réalité, mais a violé le principe clé de l’éthique journalistique.