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Le manque de sommeil diminue les interactions sociales selon une étude

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Le sommeil n’est pas seulement bon pour la santé ; il favorise également les interactions sociales, selon une étude des scientifiques suédois du Karolinska Institute et de l’Université de Stockholm, publiée dans la revue Proceeding of the National Academy of Sciences (PNAS).

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Aux 641 adultes disposant d’un emploi et qui ont participé à l’étude, les chercheurs ont demandé de tenir un journal détaillé de leurs habitudes de sommeil et de leurs activités sociales pendant trois semaines. L’analyse de leurs écrits a permis d’établir un lien entre la somnolence et la socialisation. 

Les activités sociales peuvent être diminuées de 70 % lorsque l’on a sommeil, ce qui fait que les personnes qui dorment moins que les autres ont donc davantage de difficultés à se socialiser, ont constaté les chercheurs. Cette hypothèse s’est avérée vérifiée le soir et le week-end, ces moments les plus propices à la sociabilisation. En effet, les participants qui réalisaient des activités sociales en fin de matinée ou tôt l’après-midi avaient tendance à somnoler au cours de la journée. Les scientifiques en ont déduit que la socialisation en fin d’après-midi avait tendance à pousser les gens à dormir un peu plus longtemps dans la nuit qui suivait, alors que, aussi surprenant que cela puisse paraître, une socialisation en soirée réduit la somnolence et écourte la nuit de sommeil.

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Pour les chercheurs, ces résultats suggèrent que des interventions visant à diminuer la somnolence diurne seraient un bon moyen d’améliorer la vie sociale et donc le moral des personnes qui y sont sujettes. C’est donc un bon remède contre la solitude qui touche de nombreuses personnes.

Il faut faire attention à la somnolence diurne, alertent-ils, car elle est dangereuse, du fait qu’au-delà de réduire les interactions sociales, elle augmente drastiquement le risque de démence. Des études antérieures l’ont également liée à Alzheimer, tout comme l’apnée du sommeil, rapporte pourquoidocteur.