Le pape François a dénoncé mercredi « le virus d’une économie malade », dominée par les « inégalités » sociales et des hommes « calculateurs », consacrant sa traditionnelle audience, tout comme la semaine dernière, à la pandémie du coronavirus.
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« La pandémie a souligné et aggravé les problèmes sociaux, en particulier l’inégalité », a regretté le souverain pontife, en énumérant des exemples, comme la possibilité pour certains de faire du télétravail ou de recevoir une éducation scolaire, choses impossibles pour d’autres. « Certains pays puissants peuvent émettre de la monnaie pour affronter l’urgence, tandis que pour d’autres, cela signifierait hypothéquer leur avenir », a souligné François, en ayant une pensée spéciale pour les enfants qui « meurent de faim » et « n’ont pas le droit à l’école ».
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« Ces symptômes d’inégalité révèlent une maladie sociale : c’est un virus qui vient d’une économie malade. C’est le fruit d’une croissance économique inique, qui ne tient pas compte des valeurs humaines fondamentales », a-t-il déploré.
