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Le PDG de Snapchat discrètement naturalisé Français grâce à la procédure dite de « l’étranger émérite »

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Le PDG de Snapchat, Evan Spiegel et son fils d’un an et demi, Hart Spiegel ont été discrètement naturalisés Français grâce à la procédure dite de « l’étranger émérite ».

Selon Echos, le jeune patron américain Snapchat a été naturalisé Français en septembre 2018 et c’était au milieu d’un décret de 30 pages publié au Journal officiel, qui énumère les noms de plus de 700 étrangers naturalisés.

Le boxeur américain Patrick Day décède des suites d’un violent K.O. (photos)

Selon Le Monde, le PDG de l’application de partage de vidéos et photos éphémères Snapchat ne réside pourtant pas dans l’Hexagone, non plus qu’il n’y a d’ancêtres. Son épouse et mère de leur fils, le mannequin Miranda Kerr est, quant à elle, australienne. Francophile revendiqué, Evan Spiegel nourrit des liens forts avec le pays des Lumières, dont il apprend la langue depuis plusieurs années.

Nos confrères révèlent que cette naturalisation a été permise par une procédure dite de l’étranger émérite, au titre de la contribution au « rayonnement de la France ». Codifiée en 1993 à l’article 21-21 du code civil, elle permet au ministère des affaires étrangères de naturaliser « un étranger francophone qui en fait la demande et qui contribue par son action émérite au rayonnement de la France et à la prospérité des relations économiques internationales. »

Le boxeur américain Patrick Day décède des suites d’un violent K.O. (photos)

Interrogé sur les critères utilisés pour juger que Snap « contribue au rayonnement de la France » et « présente un intérêt particulier pour l’économie ou la culture française », le Quai d’Orsay répond qu’il « n’est pas d’usage » de commenter plus en détail les dossiers individuels. De même pour la naturalisation du fils de l’entrepreneur.

Evan Spiegel, qui vit dans le comté de Los Angeles, a bénéficié d’une « assimilation [de son séjour à l’étranger] à une résidence », détaille le Quai d’Orsay aux Echos. Un dispositif, prévu à l’article 21-26 du code civil, qui peut être utilisé pour « un étranger qui exerce une activité professionnelle publique ou privée pour le compte de l’Etat français ou d’un organisme dont l’activité présente un intérêt particulier pour l’économie ou la culture française ».

Avec Le Monde