Qu’il s’agisse de l’armée de terre, de la gendarmerie nationale, ou de la police, certaines valeurs comme la discipline, et le respect d’un certain nombre de règles régissent leur code de conduite au Togo. Appelé à servir la nation dans toutes les circonstances, chaque élément de ces corps constitue un modèle d’exemple dans le cadre du respect de toutes les lois. Ou presque.
En pleine circulation, il est parfois étonnant de constater, sur une moto, un élément des forces de l’ordre, la tête dénuée du casque. Un comportement à risque dont les conséquences morales peuvent altérer le respect, la considération, voire la crainte qu’ont les citoyens vis-à-vis de ces corps de métier.
« Ce n’est pas normal que les corps habillés les plus proches de nous, se comportent de cette façon. Je parle de certains membres de la gendarmerie. Ce constat vis-à-vis d’eux devient de plus en plus récurrent », confirme un Togolais.
Outre les retombées morales néfastes, le casque protège celui qui le porte de toutes sortes de déconvenues. « Selon le code de la route, le port du casque est, à l’image de la ceinture de sécurité, ce qui permet à l’usager quel qu’il soit d’éviter de se blesser gravement en cas d’accident. Et donc, ne pas le porter, serait comme se livrer, outre aux sanctions, à la mort elle-même », explique l’un des gérants d’une auto-école de la place.
En bref, citoyen engagé ou non, le port du casque est une règle essentielle pour tout usager de la route, dont il protège le crâne contre divers traumatismes, lésions, et intempéries. Chaque citoyen se doit donc de s’y conformer, sous peine de sanctions dont les étendues peuvent être diverses en cas de récidive, surtout en ce qui concerne les corps habillés.
