Quel est le secret du bonheur ? Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Chicago et publiée dans la revue The Review of Economic Studies vient apporter une réponse à cette question.
Selon les chercheurs, prendre des décisions avec un simple lancer de pièce, en tirant à pile ou face, peut aider à être plus heureux.
Steven Levitt, économiste et principal auteur de l’étude, a constaté que procéder de la sorte conduit généralement à un bonheur plus élevé au bout de six mois.
Pour faire leur expérience, les chercheurs ont créé un site internet sur lequel les participants étaient invités à prendre des décisions importantes comme déménager, mettre fin à une relation, arrêter de fumer.
Ensuite, les réponses affirmatives et négatives étaient attribuées aux deux faces d’une pièce de monnaie. Une tierce personne choisie par le participant devait vérifier les résultats.
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Au bout de deux mois, les participants et leur « juge »ont révélé être majoritairement « favorables au statu quo, et opéraient des changements moins fréquemment qu’ils ne l’avaient prévu avant le tirage au sort ».
Cependant, au bout de six mois, la tendance s’est inversée. Sputnik rapporte que les sujets semblaient moins favorables au statu quo, et ont indiqué avoir effectué davantage de changements dans leur vie et se sentir plus heureux. Ils ont aussi déclaré vouloir prendre la même décision s’ils avaient à nouveau ce choix.
Ces résultats sont « contradictoires » par rapport à la théorie conventionnelle du choix, selon laquelle « les gens devraient, en moyenne, ressentir un même niveau de bonheur peu importe la décision qu’ils prennent », indiquent les chercheurs.
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La société a toujours évolué suivant le précepte « on ne change pas une équipe qui gagne ». Cependant, Steven Levitt estime que nous serions en fait plus heureux si nous opérions plus souvent des changements.
« Une bonne règle de base dans la prise de décision, chaque fois que vous ne savez pas quoi faire, est de choisir l’action qui représente le changement, plutôt que de rester dans le statu quo », a-t-il conclu.
