De par l’avis d’un député « marcheur », l’annonce du retrait de Benjamin Griveaux de la course à la mairie est perçue comme un « séisme politique » pour la majorité du pouvoir exécutif.
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Selon le député, cet acte porte un coup dur au pouvoir en place d’abord par son caractère inédit : l’immixtion d’une affaire privée, la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo intime du candidat, vu que Benjamin Griveaux est depuis bientôt 4 ans l’un des visages les plus connus de l’aventure ayant conduit Emmanuel Macron à la présidence.
Vendredi matin, le premier ministre, Edouard Philippe, qui présentait une partie des candidats figurant sur sa liste pour les élections municipales au Havre, s’en est même agacé.
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« La décision prise par Benjamin Griveaux, je la respecte, j’aurai l’occasion de lui exprimer directement ma sympathie et mon soutien. Mais comme il ne vous a pas échappé, et comme peut-être trouvez-vous un peu frustrant, lorsque je suis au Havre, je parle du Havre », a-t-il lancé à la presse. Quelques minutes plus tard, le chef du gouvernement affinait son propos sur Twitter : « Je pense à Benjamin Griveaux qui a pris une décision en conscience. Une décision difficile. A présent, il est urgent de laisser l’homme et sa famille en paix. »