«Carlos a besoin de l’aide de la France». Carole Ghosn a lancé ce mardi sur RTL un appel au président de la République pour faire pression sur le gouvernement japonais «afin qu’il respecte les droits de l’Homme et de la défense», ou pour qu’il soit jugé en France. «On voit qu’il ne va pas avoir un procès équitable au Japon».
Comment le piège s’est refermé sur Carlos Ghosn
Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault et Nissan est placé sous résidence surveillée au Japon, inculpé pour abus de confiance aggravé et rémunération différée non déclarée.
Alors que le Liban et les Etats-Unis sont intervenus pour aider Carlos Ghosn, la France n’a toujours fait aucune démarche officielle, affirme l’épouse de l’ancien patron. «Ce qui me frappe, c’est le silence assourdissant de la France», renchérit Carole Ghosn. «Le président de la République libanais suit personnellement le dossier. Aux États-Unis, des sénateurs sont allés voir Carlos au Japon».
Alors que Carlos Ghosn est accusé d’avoir dissimulé 140 millions de dollars, sa femme indique qu’il n’aurait «rien touché de cet argent, c’est un complot». Carole Ghosn a déposé deux plainte auprès de l’ONU, pour violation des droits de l’Homme.
Arrêté au Japon le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn est interdit d’entrer en contact avec son épouse depuis maintenant six mois. «Ils mettent une pression psychologique sur lui pour qu’il craque avant le procès», dénonce Carole Ghosn.
La première partie du procès devrait avoir lieu le 22 avril 2020, mais la suite pourrait être reportée en raison des Jeux Olympiques de Tokyo.
Avec LeFigaro