L’homme le plus riche d’Afrique, Aliko Dangote, est tombé à la 80e place de l’indice Bloomberg des milliardaires, qui est tenu en temps réel.
À la fin du mois, il devrait être le seul Africain à figurer dans le top 100 des 500 personnes les plus riches du monde, après le lancement de son usine d’engrais cette semaine.
Au cours de la première semaine de mars, Dangote était classé 73e personne la plus riche de la liste, tandis que Johann Rupert, l’homme le plus riche d’Afrique du Sud, arrivait loin derrière à la 213e place, ayant perdu plus d’un milliard de dollars de sa fortune depuis le début du conflit Ukraine-Russie.
Le célèbre homme nigérian vaut actuellement 20 milliards de dollars, tandis que la fortune de Johann Rupert est estimée à 10,6 milliards de dollars, ce qui lui vaut la 204e place sur la liste.
Selon Bloomberg, la majorité de la fortune de Dangote provient de sa participation de 86 % dans la société cotée en bourse Dangote Cement. Son actif le plus précieux est l’usine d’engrais Dangote, récemment inaugurée.
L’inauguration de l’usine d’engrais de classe mondiale a eu lieu le mardi 22 mars, dans la zone franche de Lagos, à Lekki.
Commentant le succès de l’inauguration de l’usine, M. Dangote a déclaré : « Il s’agit d’un projet ambitieux qui permettra de réduire le chômage au Nigeria ».
Selon lui, « l’usine va stimuler la productivité et améliorer la production dans tout le pays, car les produits des usines ont atteint le marché africain, ainsi que le Brésil, l’Inde et le Mexique ».
Il a ajouté que « la faible utilisation d’engrais est à l’origine du faible rendement des produits agricoles. Notre objectif est de rendre les engrais disponibles en quantité pour nos agriculteurs. Nous lançons des initiatives qui transformeront le secteur agricole pour tous ».
Selon Dangote Industries Limited, le projet a été construit pour un coût de 2,5 milliards de dollars, avec la capacité de produire 3 millions de tonnes métriques (Mt) d’urée par an.
La société a déclaré que la capacité de l’usine serait étendue pour produire plusieurs catégories d’engrais afin de répondre aux exigences spécifiques des sols, des cultures et du climat du continent africain.
