Emmanuel Macron a une nouvelle fois refusé de commenter l’emploi du mot « ensauvagement » ce mardi pour qualifier l’insécurité, qui divise son camp, et critiqué la presse pour avoir « fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis 15 jours ».
« J’ai déjà répondu dix fois à ce truc-là. Ce qui m’importe, ce sont les actes, pas les mots(…). Prévenir, arrêter, sanctionner, corriger et donc répondre à la réalité », a-t-il retorqué, interrogé par des journalistes sur le mot « ensauvagement », martelé par son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et critiqué par le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.
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« Avec les commentaires, vous avez fait le Kamasutra de l’ensauvagement, depuis 15 jours, tous ensemble. Donc je vous laisse à votre Kamasutra. Ce qui m’importe, c’est le réel ! Demandez aux gens ! Les gens, ils n’en ont rien à faire. Ils veulent qu’on règle leurs problèmes. Et nous, on est là pour régler leurs problèmes », a poursuivi le Président.
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Gérald Darmanin, qui revendique un parler-vrai, a plusieurs fois utilisé ce terme, qui rappelle celui des « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement il y a près de vingt ans ou celui de « voyous », quand M. Sarkozy parlait de « racaille » en 2005 à Argenteuil. Critique, Eric Dupond-Moretti a pour sa part estimé que «l‘ensauvagement, c’est un mot qui (…) développe le sentiment d’insécurité».