L’armée malienne a indiqué vendredi soir avoir « neutralisé » une cinquantaine d’ennemis dans la contre-offensive lancée après le revers meurtrier infligé par les jihadistes au début du mois dans le centre du pays en guerre.
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Mais elle est toujours à la recherche de 27 de ses soldats, portés disparus depuis la double attaque jihadiste du 30 septembre et du 1er octobre à Boulkessy et Mondoro, a-t-elle dit sur son site internet. Cette attaque est la plus meurtrière subie par l’armée malienne depuis des années. Deux civils ont été tués à Mondoro, 38 soldats sont morts et 17 ont été blessés à Boulkessy, dit l’armée.
Au cours des opérations de reprise du terrain et de ratissage qui ont suivi avec « un engagement très accru » de la force française Barkhane auprès des troupes maliennes, « une cinquantaine d’ennemis (ont été) neutralisés, une trentaine de blessés, des matériels détruits », de même qu’un important stock de carburant, dit l’armée sans dire explicitement si les ennemis « neutralisés » sont morts. Aucune autre source n’a confirmé ces chiffres vendredi soir.
Les opérations ont confirmé la présence de femmes dans les groupes armés en cause, dit l’armée. Les évènements de Boulkessy et Mondoro ont frappé les esprits et posé plus crûment qu’avant encore la question de l’absence d’issue au conflit et de la possible impuissance des autorités.
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L’armée malienne a par ailleurs fait état vendredi de la tentative de vol d’un important stock d’armes par un de ses soldats, chef de poste adjoint à la division du matériel. Le soldat avait placé une centaine de fusils d’assaut dans son véhicule le 12 octobre avant que son coup ne soit découvert, a dit l’armée. Il a pris la fuite, selon elle.
Avec Jeune Afrique