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Mali : plusieurs morts suite à la fièvre hémorragique de Crimée-Congo

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« C’est une pathologie rare au Mali. Il y a eu des cas il y a de cela une dizaine d’années », a déclaré mercredi soir le ministre de la Santé, Michel Sidibé, ancien directeur exécutif de l’agence des Nations unies de lutte contre le sida (Onusida).

7 personnes sont pourtant déjà mortes de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, dite fièvre du Congo, dans un village du centre du Mali.

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La maladie a été détectée en fin janvier chez un berger du village de Samoa dans le district sanitaire de Kéra qui, infecté par le biais d’un bœuf, avait été traité sur place, selon le chargé de communication du gouvernorat de Mopti, Yacouba.

Cependant, 14 cas de contamination et 5 décès ont été enregistrés le 1er février, dans le même village ; puis ce fut au tour de 2 autres habitants du village de décéder après avoir été conduit dans des centres de santé à Sévaré (centre).

« C’est différent du coronavirus », a tenu à rassurer Yacouba Maïga.

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La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est transmise à l’humain par « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Entre humains, la transmission de la maladie « peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés », indique l’organisation.

Selon les autorités sanitaires, des dispositions sont prises pour la contenir.