Alors qu’un civil malien a été tué par des soldats français de la force antidjihadiste Barkhane, deux autres ont été blessés ce mardi 1er septembre dans le cadre d’un incident qui a impliqué un bus ayant refusé de ralentir malgré des sommations, fait savoir l’état-major français.
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« Un bus qui se dirigeait à vive allure en direction du convoi militaire (français) a fait l’objet de sommations », dont un tir « dirigé vers le sol », mais « deux balles ont ricoché sur le sol et traversé le pare-brise, blessant trois passagers, dont l’un grièvement » touché est décédé après son transfert vers l’hôpital de la force Barkhane à Gao, détaille l’état-major.
Les faits se sont déroulés à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Gao.

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L’état-major a également précisé qu’avant ces tirs mortels le bus a fait objet « de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation, alors que la menace de véhicules suicides est élevée ».