Le coup d’Etat militaire est consommé au Mali. Dans la nuit de mardi au mercredi 19 août, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), détenu par les putschistes au camp militaire de Kati, a annoncé officiellement sa démission.
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C’est dans une intervention télédiffusée sur la chaîne nationale, l’ORTM, que le désormais ex-président IBK a porté la nouvelle à la connaissance de la Nation malienne.
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« Je pense qu’à chaque moment sa vérité. Si aujourd’hui, après des semaines de turbulences, de manifestations diverses (…) il a plu à certains éléments de forces armées, de conclure que cela devrait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? », a déclaré le président IBK avant d’indiqué qu’il a décidé de m’y soumettre car je ne souhaite pas que du sang soit versé pour mon maintien aux affaires.
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Tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement tout au long de ces dernières années, de son affection, je voudrais vous dire ma décision de quitter toutes mes fonctions à partir de ce moment et avec toutes les conséquences de droit, la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du Gouvernement. Qu’Allah aide et bénisse le Mali, a-t-il ajouté.
Né le 29 janvier 1945 à Koutiala, IBK est un homme d’État malien, président de la République depuis le 4 septembre 2013. Il avait été réélu à la tête du pays en 2018. Mais depuis le mois de juin dernier, son pouvoir est vacillé par une contestation populaire conduite par l’Imam Mahmoud Dicko. Ce mardi 18 août, à la suite d’une mutinerie dans le camp de Kati, il a été dépossédé de son pouvoir. Son intervention cette nuit, semble tourner la page de l’ère IBK.