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Maroc : Mohammed VI envoie son fils de 16 ans pour le représenter aux obsèques de Jacques Chirac

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Mohammed VI victime d’une « pneumopathie », c’est son fils Moulay El Hassan qui le représente aux obsèques de Jacques Chirac. Une délégation au prince hériter qui s’inscrit dans la droite ligne d’une longue tradition du Makhzen.

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C’est le prince Moulay El Hassan, seize ans, qui représente son père Mohammed VI aux obsèques de l’ancien président français Jacques Chirac, décédé jeudi 26 septembre. La MAP, l’agence de presse officielle marocaine, a relayé un communiqué du cabinet royal daté du 29 septembre, expliquant que le roi du Maroc a « contracté une pneumopathie bilatérale aiguë d’origine virale », et qu’en conséquence, son médecin personnel lui a prescrit « un repos de quelques jours ».

Dans le communiqué du Palais, l’ex-chef de l’État français est présenté comme « un grand ami du Maroc ». En effet, Jacques Chirac a, dès la fin des années 1970, incarné la proximité entre Paris et Rabat. Mohammed VI « avait prévu de se rendre en France, afin de présenter, à titre privé, ses condoléances […], eu égard aux fortes et profondes relations qui ont toujours lié les deux familles », précise le texte.

C’est finalement Moulay El Hassan qui transmettra ses hommages, répétant un scénario bien connu de son père : en 1974, Mohammed VI, qui était alors le prince héritier Sidi Mohammed, âgé de onze ans, avait représenté son pays aux obsèques du président français Georges Pompidou. Il n’est d’ailleurs pas d’usage que le souverain chérifien assiste aux funérailles de chefs d’État étrangers.

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Jacques Chirac a entretenu une proximité particulière avec Hassan II. Lorsque ce dernier décède en 1999, le président français suit son imposant cortège funéraire. La mémoire populaire, au Maroc, retient que le dirigeant tricolore est sincèrement affecté. Une anecdote rapportée par le journaliste français Jean-Pierre Tuquoi raconte que Chirac aurait, à cette époque, glissé à Mohammed VI : « Majesté, je dois beaucoup à votre père, et si vous le souhaitez, tout ce qu’il m’a donné, je m’efforcerais de vous le rendre. »

Avec Jeune Afrique