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Médaille pour les soignants : « si vous n’en voulez pas, vous ne la prenez pas ! » dixit Macron (vidéo)

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Emmanuel Macron a été agacé vendredi 15 mai par la question d’un syndicaliste, à l’issue de sa visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière avec le ministre de la Santé Olivier Véran.

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Alors que le président français sortait de l’établissement, un syndicaliste l’a interpellé sur la nécessité de la « médaille de l’engagement » promise aux soignants, alors que ces derniers demandent plutôt davantage de moyens. 

« Si vous ne la voulez pas, vous ne la prenez pas », a répondu Emmanuel Macron, agacé.

Frappée par la Monnaie de Paris, la médaille a déjà été tirée à 40.000 exemplaires, dont les 1.000 premiers ont été distribués au CHU de Bordeaux, qui a accueilli le premier malade du Covid-19 en France. 

D’après Sputnik, elle représente une infirmière, un pompier et un membre de la Croix-Rouge, accompagnés d’autres symboles comme le caducée, les numéros d’appel d’urgence 15 et 18, une caisse de supermarché, le H de l’hôpital et un lève-palette.

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Pour Benjamin Clouzeau, médecin du CHU Pellegrin qui a reçu la médaille, il s’agit d’un « symbole » qui ne « règle pas les problèmes ». 

« Il faudra s’attaquer aux problèmes de fond, j’espère que nos politiques l’entendront et feront ce qu’il faut derrière », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant qu’il s’interroge sur la venue du Président à la Pitié-Salpêtrière alors que les hôpitaux français font face à « des problématiques financières et statutaires ».

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Les échanges d’Emmanuel Macron avec des infirmières de l’établissement n’ont pas du tout été aisés. 

« On est désespérées […] On est la honte de l’Europe. Moi ça fait six ans que je suis infirmière, on n’a pas de matériel, on a rien ! » , s’est plaint l’une d’elles, insistant sur la nécessité d’une revalorisation salariale plutôt qu’une prime.

Le président, reconnaissant la légitimité de leurs attentes a fait un mea culpa en ce qui concerne sa réforme du système sanitaire. 

« On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée […]Il faut mettre fin à cette paupérisation. Oui, on va investir », a-t-il déclaré, rappelant qu’il avait demandé au ministre un travail de concertation avec les organisations syndicales.