Megan Rapinoe est une star du football féminin. Une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres. Deux coupes du monde, dont la dernière en France. Mais c’est aussi l’une des rares footballeuses qui assume son homosexualité.
« Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi j’ai fait mon coming-out. Mais c’est la meilleure décision de ma vie. Je suis fière de ce que je suis », a-t-elle déclaré.
Son engagement en faveur de la cause LGBT lui donne une aura internationale. Megan Rapinoe, c’est aussi la femme qui tient tête à Donald Trump. Avant la victoire des Etats-Unis à la coupe du monde en France, elle avait annoncé qu’elle ne se rendrait pas à la Maison Blanche et toute l’équipe est derrière elle.
« Le président est méprisant pour une partie de la société américaine. Pour moi, des gens comme moi. Les gens de couleur. Le chef de l’Etat a pour mission de prendre soin de tout le monde », a déclaré Megan Rapinoe.
Comme pour le combat en faveur de l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes face à la fédération américaine de soccer, depuis 2016, elle boycotte l’hymne américain.
Donald Trump relaye une « fake news », Twitter ne le rate pas
« Nous espérons un avenir meilleur pour le football féminin. Le marketing, les droits de télé parce que notre fédération nous prend pour des vaches à lait ».
Elle ne chante jamais et met parfois le genou à terre pour protester contre les violences policières dont sont victimes les afro-américains. Pendant la coupe du monde de football en France, l’institut de sondage démocrate Public Policy Polling a nommé Megane Rapinoe gagnante face à Donald Trump dans une élection présidentielle.